Hors Contrôle

Le public est accueilli dans l’espace intime d’une femme.
Assise à sa coiffeuse, elle se prépare. Le passé apparaît en transparence dans le miroir. Le miroir devient fenêtre sur son passé. Dans un tiroir, elle trouve un souvenir qui va lui faire remonter le temps jusqu’à l’enfance. La coiffeuse devient ainsi le castelet de ses souvenirs.
Maria Das Dores, est éduquée, préparée, et jalousement gardée sous contrôle par son père et sa grand-mère pour en faire une jeune femme parfaite. Une jolie poupée qu’on pourra ranger entre les rangs d’ours en peluche. Elle est seule et rebelle. Sur cette base, elle prend appui et explore. Elle sort des cadres mais se retrouve face à un mur. Elle n’a qu’une solution : en enfilant la peau de l’ours, elle retrouve la force primordiale qui lui permet de pousser les barrières, casser les murs, briser la cage…
Le spectacle traverse les saisons métaphoriques d’une vie. L’hiver qui prépare les germes d’une nouvelle naissance. Le printemps de l’enfance. L’été, la chaleur de l’adolescence. Et l’automne où on laisse tomber le masque sculpté par notre éducation pour ensuite rentrer de nouveau dans l’hiver.