La Revue- Complet
La Revue- Complet
Pour fêter le Music-Hall comme il se doit après 20 ans de tournée effrénée, les Sea Girls voulaient un escalier, histoire de le descendre comme à Broadway et parce que « ça remonte les fesses et ça raffermit les mollets ». C’est que ces ambassadrices du glamour et de la bonne humeur sont loin d’être cuites malgré les années. Enrubannées de plumes et de paillettes, elles font les clowns et le grand écart comme au premier jour, passent du gospel au tango et du french cancan à la bossa nova, sans souffler. Elles s‘autorisent toutes les facéties et toutes les fragilités, le vernis à ongles rouge sang aussi bien que la moustache, le fromage, les chansons tristes et les fleurs artificielles. Et c’est parce qu’elles sont splendides et extraordinaires qu’elles peuvent chanter le sordide avec légéreté et l’absurde avec certitude.
Assurément, elles sont déjantés au moins tout autant que Philippe Nicolle des 26000 Couverts qui les mets en scène pour l’occasion (il avait présenté au Théâtre du Blavet avec sa compagnie les 26 000 couverts les mémorable Beaucoup de bruit pour rien en 2009 et Idéal Club en 2011).
Une soirée qui promet d’être un vrai pied-de-nez à la morosité !
Quatre foldingues, bourrées d’énergie, virevoltantes, qui tiennent à perdre haleine l’un des spectacles les plus réjouissant du moment. – Le Monde
Les Seas Girls
Complet
13 Décembre 2015
Théâtre du Blavet
1H20mn
Dès 10ans
La Revue- Complet
Pour fêter le Music-Hall comme il se doit après 20 ans de tournée effrénée, les Sea Girls voulaient un escalier, histoire de le descendre comme à Broadway et parce que « ça remonte les fesses et ça raffermit les mollets ». C’est que ces ambassadrices du glamour et de la bonne humeur sont loin d’être cuites malgré les années. Enrubannées de plumes et de paillettes, elles font les clowns et le grand écart comme au premier jour, passent du gospel au tango et du french cancan à la bossa nova, sans souffler. Elles s‘autorisent toutes les facéties et toutes les fragilités, le vernis à ongles rouge sang aussi bien que la moustache, le fromage, les chansons tristes et les fleurs artificielles. Et c’est parce qu’elles sont splendides et extraordinaires qu’elles peuvent chanter le sordide avec légéreté et l’absurde avec certitude.
Assurément, elles sont déjantés au moins tout autant que Philippe Nicolle des 26000 Couverts qui les mets en scène pour l’occasion (il avait présenté au Théâtre du Blavet avec sa compagnie les 26 000 couverts les mémorable Beaucoup de bruit pour rien en 2009 et Idéal Club en 2011).
Une soirée qui promet d’être un vrai pied-de-nez à la morosité !
Quatre foldingues, bourrées d’énergie, virevoltantes, qui tiennent à perdre haleine l’un des spectacles les plus réjouissant du moment. – Le Monde